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« EN DIEU NOTRE ESPERANCE »


« Béni soit Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ : dans sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau par la Résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour une vivante espérance » (1 P 1, 3). Dans un précédent article, nous avons essayé de trouver un sens à notre espérance chrétienne et comprendre toutes les raisons que nous avons d’en vivre en nous appuyant sur les promesses de Dieu. Si nous ne sommes pas parvenus à trouver une formule brève pour définir ce qu’est l’espérance chrétienne, nous avons dans les Ecritures et l’enseignement de l’Eglise suffisamment de quoi nourrir notre espérance et si on nous demande de répondre de l’espérance qui est en nous, nous pouvons dire en toute sincérité que nous prions pour que le cœur de chaque homme puisse s’ouvrir et s’élargir aux dimensions de l’amour de Dieu, qu’il le reconnaisse comme son seul et unique sauveur, comme son maître et seigneur et reçoive finalement la vie éternelle car « Tout ce qui a été écrit dans le passé le fut pour notre instruction, afin que la constance et la consolation que donnent les Ecritures nous procurent l’espérance » (Rm 15, 4). l’Eglise, Corps du Christ est porteuse de cette espérance, et dans la communion des Saints, nous prions pour les vivants et les morts. Nous sommes Corps du Christ et notre espérance est fondée sur la miséricorde comme l’a dit le pape Jean-Paul II « Nous voulons professer qu’il n’existe pas pour l’homme d’autre source d’espérance en dehors de la miséricorde de Dieu » Si nous osons prier pour l’espérance, c’est que dans les écritures, nous trouvons l’antidote de la désespérance comme nous pouvons lire dans Jérémie 31, 12-13 : « Ils viendront, criant de joie, sur les hauteurs de Sion, ils afflueront vers les biens de Yahvé : le blé, le vin nouveau et l’huile, les brebis et les bœufs ; ils seront comme un jardin bien arrosé, ils ne languiront plus. Alors la vierge prendra joie à la danse, et, ensemble, les jeunes et les vieux ; je changerai leur deuil en allégresse, je les consolerai, je les réjouirai après leurs peines. Je fournirai aux prêtres abondance de graisse et mon peuple sera rassasié de mes biens ». Nous recevons de notre Père tout autant de grâces spirituelles qui, elles aussi font partie de ses promesses. « Je leur donnerai un cœur pour connaître que je suis Yahvé. Ils seront mon peuple et moi je serai leur Dieu, car ils reviendront à moi de tout leur cœur » (Jr 24, 7) « Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l’écrirai sur leur cœur. Alors je serai leur Dieu et eux seront mon peuple » (Jr 31, 33). « L’esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu » (Rm 8, 16). L’espérance nous vient de Dieu qui nous la communique pour que nous nous en servions comme d’un trésor « que nous portons en des vases d’argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous » En Jean 16,33, nous lisons : « Jésus est source de pardon, de grâce, de force, d’amour, de joie, de tout bien et notre espérance. En lui nous trouvons la paix ». Si le Christ fait éclore en nous l’espérance du Royaume, nous savons que ce Royaume est notre héritage dès maintenant et nous avons à cœur de manifester pleinement cette espérance, à être habités par elle. Saint Augustin ne disait-il pas que « c’est uniquement l’espérance qui nous rend proprement chrétiens ! » Et puisque le Christ est notre espérance, c’est avec foi que nous la vivons par lui, avec lui et en lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il nous ouvre la route, il est omniprésent, omniscient, lui la porte des brebis par laquelle nous devons passer pour aller au Père, lui qui nous invite à l’honorer, l’aimer, l’adorer, le louer, lui rendre grâces, lui obéir, à demeurer dans son amour, à changer le cœur de ceux qui nous entourent par notre attitude, à marcher à sa suite pour devenir « sel de la terre et lumière du monde » (Mt 5, 13-16) et Saint Paul, nous dit : « Vous êtes lumière dans le Seigneur ; conduisez-vous en enfants de lumières »  « Tous vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour », « Le Christ parmi vous ! l’Espérance de la gloire », « Cette gloire de Dieu, qui est sur la Face du Christ ». Le même Jésus Christ qui nous a aimés et s’est livré pour nous, mort et ressuscité nous aide à vivre notre foi, à persévérer, à lui faire confiance, à aimer comme il nous a aimés, à être fidèles, à nous abandonner, à ne pas opposer de résistance à la grâce, à accueillir les dons de Dieu, à tout attendre de sa bonté infinie. Avec une foi vivante, enthousiaste et par l’espérance, nous aspirons au détachement, le besoin de plaire à Dieu grandit en nous et nous voulons porter du fruit par nos bonnes actions, nous voulons dynamiser notre activité apostolique, nos cœurs sont excités par de généreux efforts, nous regardons ceux qui nous entourent avec un regard fraternel, nous « poursuivons ce qui favorise la paix et l’édification mutuelle », nous désirons faire la volonté de Dieu, car nous sommes : « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis pour proclamer les louanges de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » Avec David, nous pouvons dire : « Pour ton serviteur illumine ta face, apprends-moi tes volontés ». Comme Jésus, notre volonté veut épouser celle du Père afin qu’elle ne fasse qu’un avec celle du Père et du Fils dont la nourriture est de faire la volonté du Père. Pour faire cette volonté du Père, nous devons nous laisser faire par lui sans toujours comprendre où il veut nous conduire, prendre la place qu’il nous réserve en usant souvent de patience, c’est aussi « espérer contre toute espérance », ce qui peut paraître « Folie pour les païens, mais puissance et sagesse pour ceux qui croient », c’est admettre que « tout est possible à celui qui croit » et dire au Seigneur : « Tes commandements ont fait mes délices, je les ai beaucoup aimés, je tends les mains vers tes commandements que j’aime, tes volontés, je les médite ». L’espérance chrétienne, appuyée sur la parole de Dieu, soutient ceux qui espèrent et récompense ceux qui persévèrent, et par elle nous acquérons aussi une force incomparable au milieu de nos difficultés, à porter nos croix à la suite de Jésus. Sans l’espérance, oserions-nous entreprendre des choses qu’humainement nous nous sentirions incapables ou prétendre encore au Royaume ? L’espérance soutient notre volonté et nous donne la force de faire comme Jésus nous l’a enseigné : « Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; et à qui frappe on ouvrira » Nous pouvons aller à Jésus en toute humilité, il ne repousse pas ceux qui s’approchent de lui. Nous lui appartenons, il est notre Sauveur, en lui réside toute l’espérance de la vie. De lui, nous attendons la béatitude éternelle avec une confiance assurée et la grâce pour l’obtenir. Dans les difficultés, nous nous confions à la providence divine après avoir fait preuve de bonne volonté et nous nous reposons sur le Cœur de Jésus avec une grande espérance, ce Cœur dont la bonté est infinie et la miséricorde éternelle, qui ne manquera jamais de secourir ceux qui se confient en lui. Nous nous jetons dans les bras d’un tel Père qui nous demande de nous abandonner à lui avec une âme d’enfant, lui qui peut tout et veut tout ce qui est bon pour nous, qui nous : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » et « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi de son sein couleront des fleuves d’eau vive » Jésus parlait de : « L’Esprit qui vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons que demander pour prier comme il faut , mais intercède pour nous en des gémissements ineffables ». En Matthieu 5, 1-12, nous lisons : « Heureux ceux qui ont une âme de pauvre ; heureux les affligés ; heureux les affamés et assoiffés de justice etc… » « L’espérance ne déçoit point, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné ». L’espérance est la conséquence de notre foi et la paix de l’âme, car Jésus nous a promis qu’il ne nous abandonnera jamais, il nous le dit en Matthieu 28, 20 : « Et voici que je suis avec vous pour toujours  jusqu’à la fin du monde » « Sara estima fidèle celui qui avait promis » « Car Yahvé Dieu est un rempart et bouclier, il donne grâce et gloire ; il ne refuse pas le bonheur à ceux qui marchent en parfaits (Ps 84 (83), 12) et ses pensées ne sont pas nos pensées, nos voies ne sont pas ses voies. St Paul nous invite « à saisir fortement l’espérance qui nous est offerte. En elle, nous avons comme une ancre de notre âme sûre autant que solide » (He 6, 18-19).


« Que le Dieu de la constance et de la consolation vous accorde d’avoir les uns pour les autres la même aspiration, à l’exemple du Christ Jésus, afin que d’un même cœur et d’une même bouche vous glorifiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ » (Rm 15, 13), lui qui nous promet de nous combler de joie dans sa Maison de prière si nous restons fortement attachés à son alliance (Is 56, 7).


Nous rendons grâce et gloire à Notre Seigneur Jésus Christ pour cette belle promesse pour cette grande espérance : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures, je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi afin que, là où je suis vous aussi, vous soyez » (Jn 14, 2-3), et enfin, la vie éternelle

Monique Reynaud

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