L’ESPERANCE AU CŒUR DE LA MISSION DE LA COMMUNION MARIE PORTE DU CIEL

« Yahvé ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur. Il exultera pour toi de joie, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie » (So 3, 17). « Yahvé te garde de tout mal, il garde ton âme. Yahvé te garde au départ, au retour, dès lors et à jamais » (Ps 121 (120), 7-8). « Paul, serviteur de Dieu,

de Jésus Christ pour amener les élus de Dieu à la foi et à la connaissance de la vérité ordonnée à la piété, dans l’espérance de la vie éternelle promise avant tous les siècles par le Dieu qui ne ment pas » (Tt 1, 1-2).

 

Depuis de nombreuses années, la Communion Marie Porte du Ciel prie pour l’Espérance chrétienne. Si nous avons beaucoup prié, nous avons aussi écrit au sujet de l’Espérance et dans nos archives, nous avons glané les quelques pépites suivantes que nous proposons à votre méditation en cette Année Sainte de l’Espérance

 

Rappelons tout d’abord l’identité de la Communion Marie Porte du Ciel : La Communion Marie Porte du Ciel est une association de fidèles laïcs dont le but est la prière pour l’Espérance Chrétienne par l’intercession de la Vierge Marie, contemplée debout au pied de la Croix.

 

Alain Pierre CORDIER avait écrit dans le numéro 13 du journal « l’Espérance » paru en l’an 2000, un éditorial toujours bien actuel :

« Le charisme propre de la Communion Marie Porte du Ciel est la prière pour l’Espérance. Il me semble que dans notre monde si souvent individualiste, centré sur la recherche de l’utile, du rentable, prier pour que grandisse l’espérance peut être prophétique. En effet, il semble bien que malheureusement tous les progrès de la science, s’ils prétendent vouloir rendre la vie de l’homme plus simple et plus protégée, ne lui apportent pas la vraie richesse, celle qui comble le cœur. On peut se demander pourquoi ? Je ne prétends pas donner « la » réponse à ce problème existentiel. Cependant force est de constater que chaque fois que l’homme ne regarde que lui-même et son intérêt propre, le bonheur n’est pas au rendez-vous ! Ne serait-ce pas parce que l’homme oublie le but ultime de la vie : l’éternité ! et que marcher sur un chemin d’éternité suppose se rappeler que nous sommes simplement créatures et que celui qui peut nous combler ne peut être que Dieu, le Créateur ! Quel chemin de conversion nous avons à emprunter pour découvrir cette union à Dieu en nous-mêmes et la faire partager à ceux qui nous entourent ! Mais cette recherche est merveilleuse : c’est l’apprentissage au quotidien que Dieu est au centre de nos vies, qu’il veut « habiter chez nous » et nous combler de son amour. Face à toutes nos angoisses, quelle ESPERANCE de découvrir cela ! Quelle mission pour la Communion si nous nous engageons à vraiment prier pour que grandisse l’espérance dans le monde ! Je finis en vous faisant partager un rêve : que se lèvent au sein de la Communion Marie Porte du Ciel d’audacieux messagers de l’espérance ! »

                                                                              

Dans le numéro 49 du même journal, il avait été écrit en 2008 :  

« Magnificat ! C’est vraiment le mot qui me vient spontanément au moment où je rédige cet éditorial qui est le premier de la nouvelle année. Magnificat pour l’encyclique du Saint-Père Benoit XVI sur l’Espérance. Comment ne pas l’accueillir avec émotion au sein de la Communion Marie Porte du Ciel, nous qui avons pour mission de prier pour l’Espérance…….  Laissons-nous vraiment inviter à la conversion par Marie et entrons fermement dans l’Espérance ; tel est le vœu qu’au nom de toute la Communion Marie Porte du Ciel, nous souhaitons à toutes et tous : Sainte Année 2008 ! A la suite de cette méditation de notre Saint-Père et la publication de l’encyclique Spe Salvi, nous avons décidé de consacrer cette nouvelle année 2008 à l’Espérance : qu’elle soit pour toute la Communion Marie Porte du Ciel une année de grâce et d’approfondissement de notre spiritualité ! »                                                                                                                                     

Dans le numéro 80, nous lisons :

« Les 7 lumières de la Communion Marie Porte du Ciel sont : la Communion ; l’importance de la prière ; la place de la Vierge Marie ; la prière pour les âmes du purgatoire, l’Espérance ; la fidélité ; l’engagement. Concernant la cinquième lumière qui est l’Espérance : Dans notre monde touché par tant de drames et de situations difficiles de toute sorte, la Communion Marie Porte du Ciel doit être cette petite lampe qui apporte même modestement l’Espérance à ceux qui nous entourent. A nous d’être inventifs pour faire brûler cette petite flamme ! A nous aussi de changer nos comportements trop souvent pessimistes ! Être missionnaires de l’Espérance passe d’abord par une conversion de notre savoir-être. C’est en nous voyant habités par la lumière du Christ Ressuscité que nous serons des témoins de la joie et de l’espérance ».                                                                                                                                                                         

Nous avons encore des articles archivés, mais où trouverons-nous le plus d’écrits sur l’espérance ? Dans les Saintes Ecritures où de très nombreux passages nous invitent à l’espérance, et aussi dans les enseignements du Magistère de l’Eglise. « En effet, tout ce qui a été écrit dans le passé le fut pour notre instruction, afin que la constance et la consolation que donnent les écritures nous procurent l’espérance » (Rm 15, 4)

Dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique, nous lisons : « L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des Cieux et la vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit. « Gardons indéfectible la confession de l’espérance, car celui qui a promis est fidèle » (He 10, 23). « Cet Esprit, IL L’a répandu sur nous à profusion, par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par la grâce du Christ, nous obtenions en espérance l’héritage de la vie éternelle » (Tt 3, 6-7) (N° 1817). « La vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme ; elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes ; elle les purifie pour les ordonner au Royaume des cieux ; elle protège du découragement ; elle soutient en tout délaissement ; elle dilate le cœur dans l’attente de la béatitude éternelle. L’élan de l’espérance préserve de l’égoïsme et conduit au bonheur de la charité » (N° 1818). « L’espérance chrétienne reprend et accomplit l’espérance du peuple élu qui trouve son origine et son modèle dans l’espérance d’Abraham comblé en Isaac des promesses de Dieu et purifié par l’épreuve du sacrifice. « Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi le père d’une multitude de peuples » (Rm 4,18) (N° 1819). « L’espérance chrétienne se déploie dès le début de la prédication de Jésus dans l’annonce des béatitudes. Les Béatitudes élèvent notre espérance vers le Ciel comme vers la nouvelle Terre promise ; elles en tracent le chemin à travers les épreuves qui attendent les disciples de Jésus. Mais par les mérites de Jésus-Christ et de sa passion, Dieu nous garde dans « l’espérance qui ne déçoit pas » (Rm 5, 5). L’espérance est « l’ancre de l’âme », sûre et ferme, qui pénètre « là où est entré pour nous, en précurseur, Jésus » (He 6,19-20). Elle est aussi une arme qui nous protège dans le combat du salut : « Revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l’espérance du salut » (1 Th 5, 8). Elle nous procure la joie dans l’épreuve même : « Avec la joie de l’espérance, constants dans la tribulation » (Rm 12, 12). Elle s’exprime et se nourrit dans la prière, tout particulièrement dans celle du Pater, résumé de tout ce que l’espérance nous fait désirer » (N° 1820).

« Nous pouvons donc espérer la gloire du ciel promise par Dieu à ceux qui L’aiment et font sa volonté. En toute circonstance, chacun doit espérer, avec la grâce de Dieu, « persévérer jusqu’à la fin » et obtenir la joie du ciel, comme l’éternelle récompense de Dieu pour les bonnes œuvres accomplies avec la grâce du Christ. Dans l’espérance L’Eglise prie que « tous les hommes soient sauvés » (1 Tm 2, 4). Elle aspire à être, dans la gloire du ciel, unie au Christ, son Epoux. (N°1821).

« J’espère Yahvé, j’espère de toute mon âme, et j’attends sa parole, mon âme attend le Seigneur plus que les veilleurs l’aurore » (Ps 130(129), 5-6).

« Les doctes resplendiront comme la splendeur du firmament, et ceux qui ont enseigné la justice à un grand nombre, comme les étoiles, pour toute l’éternité » (Dn 12, 3).

« Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se rend pur comme celui-là est pur » (1 Jn, 3, 2 – 3).

« Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire, vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse connaître ! Puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur pour vous faire voir quelle espérance vous ouvre son appel, quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints » (Eph 1, 17-18).

 

« Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi la joie et la paix, afin que l’espérance surabonde en vous par la vertu de l’Esprit-Saint » (Rm 15, 13).

 

Monique REYNAUD