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Méditation Pascale sur les mystères glorieux

Méditation Pascale sur les mystères glorieux

En ce temps pascal, nous vous proposons une méditation sur les mystères glorieux du Rosaire

Le premier mystère glorieux est la Résurrection de Jésus (Mt 28, 1-15 ; Mc 16, 1-18 ; Lc 24, 1-12) et le fruit du mystère, la foi et la vie éternelle
« La foi est la réponse de l’homme à Dieu qui se révèle et se donne à lui, en apportant en même temps une lumière surabondante à l’homme en quête du sens ultime de sa vie (CEC 26). La foi nous fait goûter comme à l’avance la joie et la lumière de la vision béatifique, but de notre cheminement ici-bas (1 Co 13, 12 ; 1Jn 3, 2). La foi est donc déjà le commencement de la vie éternelle (CEC 163). La foi est nécessaire au salut (Mc 16, 16). La foi est un avant-goût de la connaissance qui nous rendra bienheureux dans la vie future. Par la foi, l’homme s’en remet tout entier librement à Dieu. C’est pourquoi le croyant cherche à connaître et à faire la volonté de Dieu. Le disciple du Christ ne doit pas seulement garder la foi et en vivre, mais encore la professer, en témoigner avec assurance et la répandre » (CEC 183 ; 184 ; 1814 ; 1816).

Le deuxième mystère glorieux est l’Ascension de Jésus au Ciel (Lc 24, 39-53 ; Mc 16, 19-20 ; Ac 1, 6-9) et le fruit du mystère, l’espérance et le désir du Ciel
« La vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme ; elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes ; elle les purifie pour les ordonner au Royaume des cieux ; elle protège du découragement ; elle soutient en tout délaissement ; elle dilate le cœur dans l’attente de la béatitude éternelle. L’élan de l’espérance préserve de l’égoïsme et conduit au bonheur de la charité. L’espérance est l’ancre de l’âme (He 6, 19-20), elle est aussi une arme qui nous protège dans le combat du salut -1 Th 5, 8), elle nous procure joie dans l’épreuve (Rm12, 12). Elle s’exprime et se nourrit dans la prière, tout particulièrement dans celle du Pater, résumé de tout ce que l’espérance nous fait désirer. Nous pouvons donc espérer la gloire du ciel promise par Dieu à ceux qui L’aiment (Rm 8, 28-30 ; et font sa volonté (Mt 7, 21) » (CEC 1818 ; 1820).

Le troisième mystère glorieux est l’effusion du Saint Esprit au jour de la Pentecôte (Ac 1, 14 -2, 47) et le fruit du mystère, la descente du Saint Esprit dans nos âmes
« C’est par cette puissance de l’Esprit que les enfants de Dieu peuvent porter du fruit. Celui qui nous a greffés sur la vrai Vigne, nous fera porter « le fruit de l’Esprit qui est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22-23). « L’Esprit en notre vie » ; plus nous renonçons à nous-mêmes (Mt 16, 24-26), plus l’Esprit nous fait aussi agir (Ga 5, 25). La vie morale des chrétiens est soutenue par les dons du Saint-Esprit. Les sept dons du Saint-Esprit sont la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu. Ils rendent les fidèles dociles à obéir avec promptitude aux inspirations divines. Les fruits de l’Esprit sont des perfections que forme en nous le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle. La tradition de l’Eglise en énumère douze : « charité, joie, paix, patience, longanimité, bonté, bénignité, mansuétude, fidélité, modestie, continence, chasteté » (Ga 5, 22-23 vulg.). « Nul ne peut dire : « Jésus-Christ est Seigneur », que sous l’action de l’Esprit-Saint » (1 Co 12, 3). (CEC 736 ; 1830 à 1832 ; 2670).

Le quatrième mystère glorieux est l’Assomption de Marie au Ciel 2 R 2, 11 ; LG n) 59) et le fruit du mystère, la grâce d’une bonne mort.
« Grâce au Christ, la mort chrétienne a un sens positif « Pour moi, la vie c’est le Christ et mourir un gain » (Ph 1, 21). » C’est là une parole certaine : si nous mourons avec Lui, nous vivrons avec Lui » (2 Tm 2, 11). L’Eglise nous encourage à nous préparer pour l’heure de notre mort, à demander à la Mère de Dieu d’intercéder pour nous « à l’heure de notre mort » (Prière Ave Maria), et à nous confier à saint Joseph, patron de la bonne mort. L’Eglise apostolique connaît cependant un rite propre en faveur des malades, attesté par St Jacques : « Quelqu’un parmi vous est malade ? Qu’il appelle les presbytres de l’Eglise et qu’ils prient sur lui, après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient, et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis » (Jc 5, 14-15). A ceux qui vont quitter cette vie, l’Eglise offre, en plus de l’onction des malade, l’Eucharistie comme viatique. L’Eucharistie est ici sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père » (CEC 1010 ; 1014 ; 1510 ; 1524).

Le cinquième mystère glorieux est le couronnement de Marie dans le Ciel (Ap 12, 1 ; LG 59 et 68) et le fruit du mystère, une plus grande dévotion envers la Vierge Marie
« Toutes les générations me diront bienheureuse » (Lc 1, 48) ; « La piété de l’Eglise envers la Sainte Vierge est intrinsèque au culte chrétien » La Sainte Vierge « est légitimement honorée dans l’Eglise d’un culte spécial. Et de fait, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est honorée sous le titre de « Mère de Dieu » ; les fidèles se réfugient sous sa protection, l’implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins. Ce culte trouve son expression dans les fêtes liturgiques dédiées à la Mère de Dieu et dans la prière mariale, telle le Saint Rosaire, « abrégé de tout l’Evangile ». Marie est l’Orante parfaite, figure de l’Eglise. Quand nous la prions, nous adhérons avec elle au dessein du Père, qui envoie son Fils pour sauver tous les hommes. Nous pouvons prier avec elle et la prier. La prière de l’Eglise est comme portée par la prière de Marie. Elle lui est unie dans l’espérance. L’Eglise aime prier en communion avec la Vierge Marie, pour magnifier avec elle les grandes choses que Dieu a réalisées en elle et pour lui confier supplications et louanges » (CEC 971 ; 2679 ; 2682).

Dans le prolongement de cette méditation, nous vous proposons de prier ce chapelet des mystères glorieux

Invoquons pour commencer l’Esprit-Saint : « Viens Esprit Saint, viens par la puissante intercession du Cœur Immaculé de Marie ton épouse bien-aimée »

Premier mystère glorieux : La Résurrection de Jésus
Seigneur Ressuscité, tu chemines avec nous, à nos côtés, mais nous avons un cœur dur, un esprit lent à croire et nos yeux sont aveugles à ta présence. A la prière de Marie, la Vierge fidèle, explique-nous les Ecritures et partage-nous le pain pour que notre cœur brûle du feu de l’Esprit-Saint.

Deuxième mystère glorieux : L’Ascension
Seigneur Jésus, aux jours de ta vie terrestre, tu nous as invités à prier le Père en ton Nom, en nous promettant que nous serions toujours exaucés. Jusqu’à présent, Seigneur, nous n’avons encore rien demandé, mais aujourd’hui, nous voulons entrer dans ta prière toute puissante afin que le nom du Père soit manifesté à tous nos frères.

Troisième mystère glorieux : La Pentecôte
O Marie, tu es demeuré dix jours au Cénacle avec las Apôtres et c’est ta confiance qui a attiré le feu de l’Esprit sur l’Eglise naissante comme elle avait permis l’Incarnation du Fils de Dieu en ton sein, à l’Annonciation : obtiens-nous la grâce de durer et de persévérer dans la supplication afin que le feu de l’Esprit prenne au cœur des frères et de l’Eglise.

Quatrième mystère glorieux : L’Assomption de Marie
O Marie, tu contemples le Père avec tes yeux de chair et tu partages la gloire de ton Fils. Regarde tes enfants qui cheminent encore dans leur pèlerinage terrestre et donne-leur de découvrir le regard de tendresse du Père qui voit dans le secret et veille sur chaque instant de leur existence jusqu’au jour où ils seront appelés à vivre toujours avec lui. Prie pour nous pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Cinquième mystère glorieux : Le couronnement de Marie au Ciel
O Marie, quand les Apôtres attendaient l’Esprit-Saint, tu as joint ta supplication à celle des disciples, devenant ainsi le modèle de l’Eglise en prière. Elevée dans la gloire du ciel, tu accompagnes et protèges l’Eglise de ton amour maternel dans sa marche vers la patrie, jusqu’au jour de la venue glorieuse du Seigneur. Accueille notre supplication et demande pour nous le Saint-Esprit qui, seul, peut nous faire la grâce de la prière.

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